Pour avoir validé un plan d'intéressement qui a conduit à des dérives dans les rémunérations de certains cadres et dirigeants, la Caisse des Dépôts va être traduite devant la Cour de discipline budgétaire et financière, a indiqué mercredi la Cour des comptes. En cause, l'attribution gratuite d'actions aux salariés d'une ancienne filiale de la Caisse, CDC Entreprises, qui a rapporté 8,3 millions d'euros au titre des exercices 2009 à 2013 à 60 salariés. "Dans une entreprise publique gérant des fonds publics, cette situation, apparue fin 2007, constitue une +dérive+ choquante", a déploré mercredi Didier Migaud, président de la Cour. En 2013, dans le cadre de la création de Bpifrance qui a absorbé CDC entreprises, le dispositif a pris fin pour l'essentiel mais la Caisse a racheté les actions gratuites encore détenues par les salariés pour un montant total de 7,2 millions d'euros, souligne la Cour. "Certains dirigeants ou cadres de CDC Entreprises ont bénéficié, dans le cadre de ce rachat, de produits de cession sans lien avec la vocation initiale +d'intéressement+ liée au dispositif", estime M. Migaud. "CDC Entreprises a ainsi fait preuve, à l'égard de sa maison-mère, d'une transparence insuffisante. La Cour constate des failles dans la gouvernance interne de la Caisse des dépôts, et dans sa capacité à connaître et à gérer les rémunérations dans ses filiales", déplore-t-il. La Cour relève "les risques d'une gouvernance sans contrôle externe, dans la mesure où les organes de gouvernance de CDC Entreprises se composaient uniquement de représentants de la Caisse des dépôts et de dirigeants de CDC Entreprises". "Au regard du caractère tout à fait anormal de l'ensemble de cette situation, la Cour de discipline budgétaire et financière a été saisie par le procureur général", a annoncé M. Migaud. Associée à la Cour des comptes, cette juridiction chargée de sanctionner par des amendes les infractions commises en matière de finances publiques
Za zatwierdzenie planu dzielenia zysków, który doprowadził do dryfu w wynagrodzeniu niektórych kierowników i menedżerów, Caisse des Dépôts zostanie przetłumaczony przed dyscypliną budżetową i finansową, powiedział w środę sąd. W kwestionowaniu bezpłatnego przyznania akcji dla pracowników byłej kasy CDC Entreprises, która przyniosła 8,3 mln euro w latach 2009–2013 dla 60 pracowników. „W przedsiębiorstwie publicznym zarządzającym funduszami publicznymi ta sytuacja, która pojawiła się pod koniec 2007 r., Stanowi A + Szokujący Drift +” - w środę odrzucił Didier Migaud, prezes sądu. W 2013 r., W ramach tworzenia BPIFRANCE, która pochłonęła spółki CDC, system zakończył się głównie, ale fundusz kupił bezpłatne akcje nadal posiadane przez pracowników za łączną kwotę 7,2 mln euro, podkreśla sąd. „Niektórzy liderzy lub kierownictwo CDC skorzystali, w ramach tego odkupienia, od produktów sprzedaży niezwiązanych z początkowym powołaniem + współdzielenie zysku + powiązane z urządzeniem” -powiedział Migaud. „W ten sposób przedsiębiorstwa CDC, w odniesieniu do spółki macierzystej, niewystarczająca przejrzystość.Sąd zauważa wady wewnętrznego zarządzania Caisse des Dépôts, a także w jego zdolności do poznania wynagrodzeń w swoich spółkach zależnych ”, ubolewa. Sąd zauważa„ ryzyko zarządzania bez kontroli zewnętrznej, o ile organy zarządzania spółek CDC składało się tylko z przedstawicieli Caisse des dépôts i CDC Business ”. Ta sytuacja, Sąd dyscypliny budżetowej i finansowej został zajęty przez prokuratora generalnego ” - powiedział Migaud. Powiązany z Sądem Audytorów, tę jurysdykcję odpowiedzialną za sankcje w wyniku grzywien, które przestępstwa popełnione w sprawach finansów publicznych
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